Si vous suivez Le Monde des Langues sur les réseaux sociaux, vous savez certainement que j’ai récemment assisté au Polyglot Gathering, qui s’est déroulé du 5 au 8 mai à Berlin. Maintenant que l’événement est terminé et que je suis de retour à Paris, il est temps de vous en faire un rapport détaillé. Ce billet vous donnera un aperçu de ces quelques jours et, je l’espère, vous donnera envie de vous joindre à la fête pour la prochaine édition !
Le Polyglot Gathering, le rassemblement des passionnés de langues étrangères
Comme son nom l’indique, le Polyglot Gathering est un rassemblement sur le thème des langues et destiné à ceux qui s’y intéressent : blogueurs, traducteurs, interprètes, enseignants ou encore simples passionnés. L’événement est encore jeune, puisque sa première édition ne remonte qu’à 2014, je n’en avais d’ailleurs entendu parler que quelques mois plus tard.
N’ayant pas pu faire le déplacement en 2015 pour diverses raisons, j’ai rapidement décidé d’y aller cette année. Maintenant que les langues étrangères sont devenues mon activité principale et que Le Monde des Langues a trouvé sa place dans la blogosphère linguistique, je ne pouvais pas décemment y renoncer !
Comme chaque année, le Polyglot Gathering s’est déroulé à Berlin, ville que je juge parfaite pour accueillir un tel événement : bien située en Europe, d’envergure mondiale tout en restant moins chère que Paris ou Londres. Le lieu précis est l’A&O Berlin Hauptbahnof, auberge de jeunesse disposant de plusieurs salles de conférences, où les participants ont la possibilité de dormir et de manger.
A titre plus personnel, j’avoue adorer Berlin, où j’ai d’ailleurs habité quelques mois le temps d’un stage. C’était donc une bonne occasion de me rendre une troisième fois dans cette capitale chargée d’histoire.
De Paris à Berlin : préparatifs et trajet
Cette année, l’inscription aux quatre jours de conférence coûtait 120 €, un tarif franchement modeste au vu du contenu proposé. Comme précisé plus haut, il est possible de réserver une place à l’auberge de jeunesse ainsi que des repas, le tout lors de l’inscription.
Etant un peu juste financièrement au moment de ma réservation (les joies de la vie d’entrepreneur), j’ai finalement opté pour un autre établissement moins coûteux déniché sur Airbnb, le Happy Hostel, situé à dix minutes du lieu de l’événement. Ce choix n’était somme toute pas idiot, car le wi-fi y était plus fiable et surtout moins sollicité qu’au A&O, où le travail sur Internet s’est révélé plutôt délicat (les joies de la vie d’entrepreneur bis).
Pour le transport, j’ai établi un partenariat avec la société Flixbus, qui propose des voyages en car en Europe et qui a financé mon trajet. Si vous n’avez pas peur de dormir à bord d’un véhicule, le car et le train de nuit peuvent constituer un bon remplacement à l’avion, car vous ne perdez pas de temps à vous rendre à l’aéroport, enregistrer vos bagages, etc.
Une fois tous ces détails réglés, il ne me restait plus qu’à attendre patiemment la date de mon départ, qui me faisait arriver à Berlin la veille de l’événement.
Déroulement du Polyglot Gathering
Avant de m’étendre sur mon séjour à Berlin, une petite mise en garde : les prochains paragraphes n’auront pas pour vocation de vous fournir absolument tous les détails concernant le contenu des conférences et des activités, pour la simple et bonne raison que plusieurs d’entre elles se déroulaient simultanément.
Au lieu de cela, je vous livrerai mon aperçu du Polyglot Gathering 2016, qui ne sera pas forcément identique à celui d’un autre participant, ce qui témoigne de la richesse de ces quelques jours. Si vous souhaitez voir le programme complet, vous le trouverez à cette adresse.
Mercredi 4 mai : arrivée à Berlin et rencontre avec les participants
Bien que la date officielle d’ouverture du Polyglot Gathering soit fixée au 5 mai, ce « jour zéro » est l’occasion pour les premiers arrivants de faire connaissance, recevoir leur badge et participer à des jeux.
Etant arrivé à Berlin vers 9h, soit plusieurs heures avant de pouvoir accéder à mon auberge de jeunesse, j’ai logiquement décidé de rejoindre directement les autres participants. L’ambiance est assez industrieuse, les organisateurs s’affairant pour que tout soit prêt à temps pour l’ouverture. Je tiens au passage à les remercier pour leurs efforts, j’imagine que le travail à abattre a dû être assez conséquent.
Pendant une bonne heure, je me retrouve dans une situation assez cocasse : mes affaires sont enfermées dans une salle dont plus personne ne retrouve la clé. C’est ennuyeux, n’est-ce pas ? J’en profite donc pour nouer contact avec d’autres participants se trouvant dans le même cas. Au moins, il n’est pas difficile de trouver un sujet de conversation !
Au bout d’un moment, la fameuse clé reparaît comme par magie et je peux enfin rejoindre mon auberge de jeunesse pour une douche et un repos bien mérités.
Un peu plus tard, je retourne me mêler à mes comparses et je reçois mes cadeaux de bienvenue : un sac contenant diverses babioles estampillées italki et HelloTalk. Chaque inscrit reçoit également un badge où il lui est demandé d’inscrire son prénom et son lieu de résidence. Il est également possible de le personnaliser en y collant de petits drapeaux symbolisant son niveau dans diverses langues. Le principe fait forcément un peu geek mais s’avère visuellement gratifiant. D’ailleurs, ne vous privez jamais de gratifications visuelles dans votre apprentissage, c’est un moyen très efficace pour rester motivé !
J’ai également le plaisir de croiser d’autres blogueurs, français ou non, qui viennent spontanément me dire qu’ils lisent Le Monde des Langues et qu’ils sont abonnés au groupe Facebook Les langues en partage.
Cette première soirée est l’occasion de mettre en place une rencontre informelle entre blogueurs francophones dans le quartier de Kreuzberg. En effet, si nous sommes unis par une passion commune, nous habitons dans des lieux très variés, souvent situés hors de France, et nous n’avons donc que rarement l’occasion de nous croiser. Si vous me suivez depuis longtemps, vous savez que la création d’une blogosphère de qualité sur les langues est une idée qui me tient beaucoup à cœur, je suis donc ravi de rencontrer ou revoir mes collègues.
Jeudi 5 mai : les conférences commencent !
Le jeudi marque le début officiel de la conférence et s’ouvre sur un discours de l’une des organisatrices, Judith Meyer. Commencent ensuite les premières conférences, qui s’étalent chacune sur une heure, questions comprises. Il y en a généralement trois au même moment, obligeant les participants à opérer des choix cornéliens. La langue de prédilection des intervenants est bien souvent l’anglais, mais certaines conférences sont données en allemand, français espagnol ou encore espéranto ! Au niveau des thématiques, il y en a pour tous les goûts : linguistique, techniques d’apprentissage, initiation (ukrainien, grec moderne, latin…), utilisation professionnelle des langues… Bref, quel que soit votre domaine préféré, le Polyglot Gathering saura satisfaire votre curiosité !
Ce premier jour, je décide de suivre un cours d’Audrius Sabūnas sur l’effet du réchauffement climatique sur certaines langues indigènes, dans des territoires menacés par la sécheresse ou la montée des eaux, un problème grave auquel les politiques environnementales actuelles risquent de ne pas apporter de réponse tangible.
Vient ensuite une conférence de Brian Kwong, créateur d’Add1Challenge, défi consistant à tenir une conversation d’un quart d’heure avec un locuteur natif d’une langue au bout de trois mois d’apprentissage. J’ai particulièrement apprécié le conseil de transformer des tâches utiles mais que vous n’aimez pas faire en des tâches utiles que vous aimez faire, qui rejoint le principe des points de friction que j’avais exposé dans un ancien article.
En début d’après-midi, je me plonge dans la langue italienne avec Antonio Libertino de Speak Italian Magically, personnage haut en couleur passionné de contes et… de cartes mentales illustrées par ses soins. Durant l’événement, il s’est d’ailleurs amusé à prendre toutes ses notes sous cette forme et à les remettre aux intervenants. Un joli souvenir. Je suis en tout cas content de pouvoir suivre une conférence en italien presque aussi aisément que si elle avait été donnée en français.
Suivent les conseils du très sympathique Gareth Popkins de How to get fluent pour dépasser le niveau B2 dans une langue. C’est un problème auquel sont confrontés de nombreux polyglottes, car s’il est facile d’arriver à tenir une conversation basique, aller au-delà n’est pas toujours évident.
Petite surprise pour la dernière conférence par Charlotte Scherping Larsson sur la comparaison entre trois langues « faciles », le suédois, l’espéranto et l’indonésien : l’intervenante décide de la donner entièrement en espéranto, que je ne maîtrise pas du tout ! Je dois donc faire un effort de déchiffrement pour arriver à comprendre de quoi il en retourne.
La journée se termine sur un festival culinaire, qui nous permet de faire connaître des spécialités françaises et de découvrir celles des autres pays. Dans une salle attenante se tient une foire aux livres, où se trouvent notamment les représentants d’Assimil Allemagne, mais aussi quelques auteurs venus présenter leurs écrits.
Vendredi 6 mai : principe du besoin et concert multilingue
Nouvelle journée, nouveaux choix à faire dans mes conférences. Je commence avec un retour d’expérience d’Elisa Polese, qui nous dévoile une pédagogie originale : elle enseigne jusqu’à dix langues simultanément !
Seconde présentation, celle d’Alex Rawlings (Rawlangs) consacrée au « besoin ». La salle est pleine à craquer et pour cause, l’univers des langues n’échappe pas au star system et Alex en est l’un des poids lourds. Cette thématique du « besoin » me séduit beaucoup : pour apprendre efficacement une langue, on doit avoir réellement besoin de le faire. Cela me fait penser aux nombreuses personnes qui se sentent obligées d’apprendre une langue qu’elles n’utilisent jamais et qui, logiquement, ne progressent pas. Je ne cesserai jamais de le répéter, pour réussir vous devez avoir une motivation profondément personnelle.
Passons ensuite aux techniques d’Anthony Metivier pour mémoriser du vocabulaire : il utilise principalement le « palais de mémoire », espace imaginaire dans lequel on se déplace pour se remémorer des informations. Il faudrait vraiment que je teste cette méthode pour vous en parler dans un futur article.
La matinée s’achève sur un sujet passionnant abordé par Tim Keeley, à savoir le fait pour un étranger d’atteindre un accent de locuteur natif. Je vous rassure, la science a démontré qu’il était tout à fait possible de le faire en tant qu’adulte. Cependant, de nombreux critères inconscients entrent en jeu, comme l’empathie ou l’identification à une communauté.
Après la pause repas, il est temps d’attaquer les conférences de l’après-midi, avec tout d’abord Brian Loo, qui nous présente des expressions idiomatiques utilisant les parties du corps, notamment dans les langues salish (j’y reviendrai).
Viennent ensuite les lightning talks. Le principe est le suivant : chaque participant peut s’inscrire (dans la limite des places disponibles) pour présenter brièvement le sujet de son choix. Les sujets s’enchaînent et permettent de découvrir des astuces et avis plutôt intéressants.
Pour clore cette journée de vendredi, je m’oriente vers un atelier d’interprétation animé par Lýdia Machová (Jazykový mentoring), interprète de conférence slovaque. Cette discipline m’a toujours intrigué, car j’ai plutôt une formation de traducteur. J’en profite pour préciser que non, l’interprète et le traducteur ne font pas le même métier et leurs rôles ne sont pas interchangeables. A ma grande surprise, je m’en tire plutôt bien dans les exercices proposés, étonnant vu ma capacité d’attention de poisson rouge. J’en retire également que j’avais un profil plus visuel qu’auditif, conclusion à laquelle j’étais déjà arrivé plusieurs fois par le passé.
Après ces heures studieuses, rien de tel qu’un peu de détente. A 21h commence un concert de JoMo (qui devait initialement avoir lieu le lendemain), musicien que je ne connais que de nom, mais qui est visiblement une légende vivante chez les espérantistes. Ce natif de Toulouse est notamment entré dans le Guinness des records après avoir enchaîné vingt-deux langues dans un même concert. Qui a dit que les Français étaient nuls en langues ?
Samedi 7 mai : hypnose et galère informatique
Commençons la journée avec une présentation de Bertrand et Johanna de Fast n’ Fluent, consacrée à l’hypnose dans l’apprentissage des langues. Je suppose que certains parmi vous se montreront sceptiques, mais cette approche me semble au contraire pertinente. D’après mon expérience, dans la majorité des cas, le problème n°1 des apprenants est le fait de ne pas se sentir capable de réussir.
Autre approche qui me parle, celle de Lýdia Machová dans une nouvelle conférence intitulée Don’t teach me, make me learn : elle s’efforce de remplacer l’apprentissage passif, vécu comme une contrainte par ses élèves, par une mise en autonomie, tout de suite plus motivante. Quand je vous conseille d’apprendre à apprendre et de vous considérer comme des autodidactes même en cours, je ne dis pas autre chose !
Comme vous le savez, le samedi est le jour de la newsletter hebdomadaire. Je ne pouvais pas décemment faire l’impasse dessus, j’ai donc raté les deux conférences suivantes pour retourner à mon auberge de jeunesse et profiter d’un wi-fi suffisamment stable pour pouvoir travailler dans de bonnes conditions. Voilà pour la petite histoire.
Le début d’après-midi est l’occasion de faire une grande photo de groupe, avant de retourner assister aux conférences. Tout d’abord, une présentation de la société italki par une partie de ses employés. Si vous ne connaissez pas encore ce service, il vous permet de rencontrer des locuteurs natifs d’une langue ainsi que des professeurs certifiés. Il faudra à l’occasion que je vous le présente de manière plus exhaustive.
J’ai ensuite assisté à une initiation au wolof par Khady du blog La Polyglotte, centré sur les langues africaines (swahili, wolof, lingala…). Sachez d’ailleurs que vous verrez très bientôt une interview de Khady sur la chaîne YouTube !
Je termine cette journée sur une conférence de Matthieu d’Apprenti-Polyglotte, blogueur français vivant actuellement en Slovaquie. Il nous explique comment les ordinateurs interprètent le texte dans différents alphabets, avec plus ou moins de succès. Si vous avez déjà téléchargé un fichier dans un système d’écriture non-latin (cyrillique, japonais…) et que vous vous êtes retrouvé avec une masse incompréhensible de signes étranges, vous voyez de quoi je parle.
Dimanche 8 mai : blogs de langues et jeux d’acteurs
Dernier jour de l’événement : le temps passe vite ! Pour moi, la journée commence par une interview par Adrien du blog Russe Facile que je ne manquerai pas de vous transmettre quand elle sera en ligne, je manque donc la première conférence.
Je retrouve ensuite Brian Loo, intervenant déjà vu hier, pour une présentation du musqueam, de la famille des langues salish, parlé dans la baie de Vancouver au Canada. Si les langues slaves vous font peur parce qu’elles contiennent trop de consonnes à votre goût, rassurez-vous : les langues salish sont beaucoup plus complexes à ce niveau !
Fabien Snauwaert, blogueur français auteur du site Bilingue-Anglais, nous livre ensuite un retour d’expérience très intéressant sur sa création d’une méthode pour apprendre l’anglais en ligne.
Autre Française spécialisée cette fois dans l’apprentissage du français, Léa Tirard-Hersant nous parle de ses trois dernières années passés à enseigner notre langue à des étrangers habitant aux quatre coins du monde. Même si vous n’avez pas besoin d’apprendre le français, pensez à visiter son site Léacafé, sur lequel elle parle d’ailleurs du Polyglot Gathering.
Après la pause repas, c’est dans une salle très remplie qu’intervient Michael Levi Harris, acteur du court métrage The Hyperglot. En partant d’un parallèle avec son métier, il montre comment nous intériorisons naturellement certains comportements lorsque nous apprenons une nouvelle langue, notamment le langage corporel. Pour vous donner un exemple personnel, j’ai beaucoup plus tendance à utiliser les mains lorsque je parle italien ou à hocher la tête quand je m’exprime en japonais !
S’ensuit une conférence d’Olly Richards d’I Will Teach You A Language, sur le thème du blogging dans le domaine des langues. Vous vous imaginez que je l’ai suivie avec beaucoup d’attention afin d’améliorer le blog que vous êtes en train de lire !
Le Polyglot Gathering se termine sur le fameux « projet secret » de Benny Lewis, créateur de Fluent in 3 months, sans doute le plus gros blog consacré aux langues. Ironie du sort, le projet secret est en fait décrit en détails dans le programme : la création d’une collection de méthode de langues avec l’éditeur Teach Yourself. J’avoue être un peu déçu par cette ultime présentation : attendu comme une star dans une salle pleine à craquer, l’Irlandais livre une prestation dynamique mais finalement très commerciale. On n’apprend pas grand-chose sinon qu’il va sortir un produit. Ce bémol mis à part, l’approche que propose cette nouvelle collection me semble intéressante et je ne manquerai pas d’y jeter un œil.
Le soir, les participants sont invités à se produire dans le cadre de la soirée culturelle et à montrer un talent particulier qu’ils ont : poésie et chanson dans diverses langues, danse du ventre… Tout y passe !
Lundi 9 mai : pique-nique et visite de Berlin
Bien que le Polyglot Gathering soit terminé, les personnes encore sur place sont conviées à un pique-nique au Mauerpark, célèbre pour son marché aux puces et pour avoir été traversé par le mur de Berlin.
Après avoir mangé, je décide de dire au revoir aux autres et de faire un grand tour dans Berlin, pour revoir les endroits qui m’avaient marqué quelques années plus tôt. Le temps est magnifique et je profite pleinement de la ville jusqu’au soir, après quoi je retourne à la gare routière pour prendre le car qui me ramène à Paris.
Bilan du Polyglot Gathering : faut-il y aller ?
Plutôt que de vous fournir un avis très personnel, je vais m’efforcer de répondre à une question que vous vous posez sans doute après lecture de cet article : « Le Polyglot Gathering est-il fait pour moi ? ».
Si vous lisez ce blog, il y a de fortes chances pour que ce soit le cas. Vous aurez la possibilité d’y pratiquer toutes vos langues, même les plus rares. De manière assez amusante, j’ai également parlé italien, allemand et japonais en dehors de l’événement, dans mon auberge de jeunesse : les occasions sont partout ! Ensuite, s’il est frustrant de devoir sans cesse choisir entre plusieurs conférences qui semblent passionnantes, vous trouverez forcément des présentations susceptibles de vous intéresser.
A mon sens, le plus grand intérêt de ce rassemblement reste le fait de pouvoir rencontrer des passionnés de langues du monde entier, dans une ambiance agréable et sans jugement. Personne ne vous dira qu’apprendre telle ou telle langue est inutile ou que votre grammaire laisse à désirer.
En définitive, si la perspective de parler de langues et de parler des langues pendant quatre jours vous réjouit, alors le Polyglot Gathering est certainement fait pour vous. En ce qui me concerne, j’ai beaucoup apprécié l’expérience et je compte bien y retourner en 2017.
Pour aller plus loin : d’autres retours d’expérience sur le Polyglot Gathering 2016
La chaîne YouTube du Polyglot Gathering, sur laquelle vous retrouverez les vidéos des conférences passées. Celles de cette année ont également été filmées et seront normalement bientôt disponibles.
Un rapport rédigé par Matthieu du blog Apprenti-Polyglotte, qui avait d’ailleurs écrit sur l’édition 2015.
Autre rapport écrit par Johanna du Blog des langues étrangères.
Un vlog sur l’événement réalisé par Lindsay Dow, blogueuse britannique.
Notez également que des événements similaires auront lieu cette année, en juin à Montréal et en octobre à Thessalonique.
Merci Pierre pour ton article intéressant… et pour le reste.
Une petite question : tu parles d’une conférence qui t’a un peu déçu. Quelles sont les 5 (ou 3, ou…) que tu as préférées et pourquoi ?
J’ai surtout aimé les conférences portant sur la motivation et sur le blogging. Après, c’est très personnel, c’est surtout parce que ce sont des thématiques liées à ce que je fais. Pour le reste, il n’y a pas vraiment de conférence qui m’ait ennuyé.