Selon un cliché qui a la vie dure, il serait indispensable d’avoir une mémoire photographique (ou « eidétique ») pour mémoriser sans effort les mots d’une langue. Dans les faits, rien n’est plus faux. Non seulement l’existence même de la mémoire photographique est remise en question, mais elle n’est en rien un prérequis à la maîtrise d’une langue étrangère.